**Jour 4 : Plus on est de fous moins y a de riz !**

Levé 7h00 et départ 8h00 avec Ketut pour les rizières du nord d'Ubud.

Ce matin, le ciel est bas et des nuages menacent mais la chaleur est toujours présente. Quelques minutes de marche et nous voilà arrivés.

Les paysages sont magnifiques, Ketut nous explique les différents noms donnés au riz selon son niveau de croissance (Bras, Nasi...) nous contemplons ces champs parcourus par de nombreux ruisseaux dans un alignement parfait où la quiétude règne, à peine perturbée par le bruissement des motobike.
Nous en prenons plein la vue, voyons des oiseaux tropicaux, une araignée énorme, Ketut recueille un oisillon, nous essayons de marchander un oeuf peint auprès d'un marchand (mais sans succès) 

Notre parcours nous mène chez un marchand local ou nous nous arretons boire du lait d'une noix de coco décapitée sous nos yeux!!!

Puis nous avons repris notre route pour le Bali Asli Lodge à travers les bois, ou plutôt la jungle, où chaque pas doit être posé avec précaution car un ravin se cache derrière la flore luxuriante.

Une fois rentré nous avons dégusté un plat local (nasi-quelque chose!) concocté par Made, pris possession de notre voiture de location et avons opté pour une sieste le temps de nous rendre au spa Venezia à 15h.
Notre passage au spa fut mémorable, 1h de massage suivi par un gommage et un bain délicieusement parfumé aux pétales de fleurs recouvrant la surface de l'eau, dans lequel nous avons dégusté des morceaux de mangue et de pastèque et bu du thé au gingembre...

Il nous fallait au moins ça pour affronter la suite, à savoir notre route nous menant à l'étape suivante, Yeh gangga, un village de bord de mer de Bali.
Il a fallu d'abord maîtriser l'apprentissage de la conduite à gauche, manoeuvrer la boîte de vitesse avec la main gauche, puis éviter les motobike qui déboulent de partout, doublent à gauche, à droite, sans parler des camions et autre voitures qui circulent sur des routes pas toujours prévues pour 2 véhicules et jonchées de multiples trous -cratères-

Finalement, et bien que la nuit ne nous ait pas facilité la tache (déjà pour lire le plan et voir les rares panneaux d'indication) nous finîmes par arriver dans un confortable bungalow donnant sur l'océan indien.

Cette nuit nous serons donc bercé par le bruit des vagues et non le chant du coq.